On connaissait l’opensource dans les logiciels et le raz de marée qu’il a fait en partant des couches basses ( Gimp éditeur d’images , …)
On avait remarqué l’incursion de l’opensource dans le mobile ( QT Extended , …)
Avec OpenMoko, on a franchit un cap : l’opensource dans le matériel mobile. C’est avec le FreeRunner que cette jeune société compte briguer le marché des hackers dans le domaine du téléphone mobile, en proposant un concept innovant : mettre aussi bien le hardware que le software en opensource. Non seulement, il est possible d’accéder aux schémas électroniques de la bête depuis leur site web, mais OpenMoko nous invite même à ouvrir l’appareil, sans faire tomber la garantie. Ils vont jusqu’à livrer un tournevis avec le kit de développement.
OpenSource ? Pourquoi faire ?
- l’ouverture (open) : faciliter l’interopérabilité avec d’autres constructeurs ou des projets connexes
- la confiance : pouvoir regarder dedans et avoir accès aux schémas explicatifs pour comprendre comment ça marche
- l’évolution : développer le produit en mode réseau avec la contribution de développeurs, d’électroniciens ou même de simples individus proposant des idées d’amélioration
En clair, appliquer ce qui a fait le succès de certaines applications logicielles au domaine du matériel.
Ce n’est pas la seule initiative dans le domaine. Les “fais le toi-même” ou DIY (Do It Yourself) en anglais, fleurissent partout sur la toile avec la mise à disposition de schémas électroniques, de plan et d’explications pour faire soi-même tout un tas d’appareils : FGPA circuits reprogrammables, …
Alors, aura-t-on à l’avenir le choix d’utiliser des appareils opensources dans notre quotidien pour tous nos besoins ? En tous les cas, on en prend le chemin !