Voici une présentation du “girl effect”, ou effet fille, dans laquelle on nous explique comment combatre la pauvreté en orientant les efforts sur les filles. Par exemple, au Bangladesh, à l’aide d’un crédit de 4000 Takka, une jeune fille a acheté une vache, qui rapporte par sa production de lait 500 Takka par mois, consacrés au remboursement du prêt, à l’alimentation, à l’éducation de son jeune frêre, etc… etc…
Mais pourquoi se concentrer sur les filles ?
Parce-qu’elles sont en prise directe avec tous les problèmes du fait de l’organisation des sociétés les plus pauvres : la malnutrition, les maladies, la déscolarisation, le non accès à l’eau potable… En aidant ce maillon, c’est toute la chaîne que l’on redresse, et surtout, de façon durable.
Parce-qu’elles sont également les plus touchées par la pauvreté : elles sont les premières victimes de la déscolarisation (70% des enfants non scolarisés sont des filles), du mariage forcée (la maternité est la 1ere cause de décès chez les filles de 15 à 18 ans), des inégalités civiques (droit de vote, droit à l’autonomie, …)
Et enfin, parce-qu’elles ont une tendance inée à ré-investir dans leur famille et leur communauté : une femme réinvestit 90% de son revenu, contre 40% pour un homme.
Pour info, 4000 Takka, le prix d’une vache au Bangladesh, c’est moins de 60 €.
La vidéo de présentation en anglais :
Le site du Girl Effect, en anglais, où l’on retrouve les faits, les moyens d’agir, et tous les chiffres cités plus haut : http://girleffect.org